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Bart De Wever IMPOSE UN CHOIX aux francophones: ce sera le PS ou la Belgique!

 
 

Bart De Wever, président de la N-VA, et l'un des poids lourds de son parti, Jan Jambon, ont dit leur ambition de combattre la "reconquista" annoncée vendredi par le président du PS, Elio Di Rupo, lors des voeux de son parti. Selon M. De Wever, le retour du PS au pouvoir provoquerait une retour en arrière comparable à l'accession de François Hollande à la présidence de la France après Nicolas Sarkozy. La réponse à une telle éventualité est le confédéralisme, a affirmé M. De Wever.

Un confédéralisme pour lequel Bart De Wever et Jan Jambon chercheront à obtenir les meilleurs postes à l'issue des élections régionales et fédérales de mai 2019. En effet, Bart De Wever a annoncé lundi qu'il était candidat à la ministre-présidence de la Flandre. Quant à l'ex vice-Premier ministre, Jan Jambon, il ambitionne de devenir Premier ministre s'il recueille un "plébiscite".

Si le but est de reconquérir le pouvoir, nous allons défendre le bastion Flandre. La reprise du pouvoir par le PS doit à tout prix être évitée

"La reconquista est annoncée. Le PS a proclamé qu'il voulait reconquérir le pouvoir et a un programme pour revenir en arrière sur toutes les réformes socio-économiques qui sont nécessaires (...) Cela fait penser aux ravages provoqués par François Hollande après Nicolas Sarkozy", a expliqué M. De Wever lors d'une conférence de presse au parlement flamand. "Si le but est de reconquérir le pouvoir, nous allons défendre le bastion Flandre. La reprise du pouvoir par le PS doit à tout prix être évitée". La réponse à la "reconquista" du PS est le confédéralisme, a répété le leader nationaliste, avant de préciser, en écho aux mises en garde de M. Di Rupo quelques heures plus tôt, que son modèle prévoyait une solidarité "transparente et efficace" entre la Flandre et la Wallonie.

La N-VA n'a pas renoncé à participer à une majorité fédérale mais seulement à la condition de poursuivre le travail entamé en 2014. "La N-VA participera à un gouvernement si la politique menée est celle qui est nécessaire pour la Flandre. (...) Nous voulons des garanties fortes que, pendant cinq ans, on oeuvrera résolument à une politique de redressement socio-économique, en menant les réformes qui s'imposent et le reste de l'assainissement qui est encore nécessaire", a souligné M. De Wever en insistant également sur l'importance des réformes déjà menée en matière migratoire et de sécurité.



De Wever revient sur sa parole de rester bourgmestre d'Anvers

Dans ce cadre, le président de la N-VA ambitionne de devenir ministre-président flamand. Il y a quelques semaines, il affirmait encore aux électeurs d'Anvers qu'il resterait leur bourgmestre. Mais son devoir de président de parti a pris le dessus sur son engagement communal. "La Flandre passe avant le rêve de BDW", a-t-il dit en français.


L'actuel ministre-président flamand à l'Europe

M. Jambon sera quant à lui premier sur la liste N-VA à Anvers aux élections fédérales. L'ex-vice-premier ministre du gouvernement Michel se présente comme candidat au 16 rue de la Loi si l'électeur le "plébiscite". L'actuel ministre-président flamand, Geert Bourgeois, mènera la liste N-VA pour le parlement européen. Il veut promouvoir une troisième voie "entre les eurosceptiques et les europhiles".


 

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