Cieltje Van Achter, vice-présidente de la N-VA et députée bruxelloise était l'invitée de la rédaction de Bel RTL. Elle répondait aux questions d'Antonio Solimando.
Antonio Solimando: j'ai regardé dans les archives et la N-VA s'est opposé à la loi qui impose un quota de femmes dans les administrations, la N-V-A est un des rares partis qui n'a pas voté pour la loi contre le harcèlement de rue. Il y a un mois vous avez voté contre l'allongement du congé de maternité pour les femmes qui ont dû bénéficier du chômage ou qui ont été malades juste avant l'accouchement. Vous êtes sûre que la N-VA n'est pas un parti contre les femmes?
Cieltje Van Achter: Non et j'en suis sure. La N-VA est un parti pour la femme mais avec d'autres arguments. Pour les quotas, nous pensons que les femmes doivent s'imposer sans les quotas. Ici, sur l'avortement, on voit très bien que les gens qui ont introduit la loi veulent avancer le plus vite possible, aveuglement, sans faire le débat. Dans les partis qui ont introduit la loi, il y a maintenant des parlementaires de ces partis qui se disent: "Et mais c'est quoi?" On ne veut plus de sanctions pénales, donc plus de délai. Maintenant, ils constatent ce que cela veut dire cette proposition de loi qui est autour de la table. Oui, elle est depuis longtemps sur la table, mais elle n'est pas depuis longtemps débattue.
(...) On veut faire les choses avec profondeur. C'est comme cela qu'on va aider les femmes. Les 500 femmes qui vont se faire avorter aux Pays-Bas, qui sont-elles? Pourquoi vont-elles là-bas? Il faut bien connaître le problème. Est-ce qu'elles seront aidées avec ce délai des 18 semaines? Il faut faire des études avant et ne pas passer la loi et voir après.
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