(Belga) La note que le président de la N-VA Bart De Wever a soumise au CD&V et à l'Open Vld en vue de former un gouvernement flamand passe mal auprès du sp.a anversois, au point de mettre sous pression la coalition que les socialistes et les libéraux flamands forment avec la N-VA pour soutenir le même Bart De Wever au mayorat d'Anvers.
"Mes cheveux se hérissent quand je lis cette note", a affirmé lundi sur la VRT l'échevin et président du sp.a anversois Tom Meeuws. Il évoque notamment le chapitre sur le logement social. L'accord de majorité anversois prévoit 5.000 nouveaux logements sociaux, alors que la note De Wever pour un gouvernement flamand prévoit que de grandes villes comme Anvers, Gand et Malines ne recevront bientôt plus d'argent supplémentaire pour cette politique. "Notre accord de coalition de décembre contient beaucoup d'accents sociaux, contrairement à la note de départ flamande. Or nous partons du principe que nos partenaires de coalition honoreront cet accord", ajoute M. Meeuws. Il prévient que si un nouveau gouvernement flamand devait prendre une direction radicalement différente de celle de l'accord de coalition de la plus grande ville de Flandre, "nous devrons nous mettre autour de la table avec nos partenaires de coalition". Le chef des socialistes anversois se montre toutefois prudent: il dit attendre de M. De Wever et du bourgmestre de Malines, Bart Somers, négociateur pour l'Open Vld, ce qu'ils comptent faire pour lutter contre la pauvreté dans les villes. Même prudence au siège national du sp.a, où l'on veut voir comment le CD&V et l'Open Vld pourront arrondir la note De Wever pendant les négociations. Mais selon les quotidiens 'De Morgen' et 'Het Laatste Nieuws', de nombreux socialistes anversois sont prêts à mettre en question la survie de la coalition municipale. Dans 'De Morgen', l'ancien bourgmestre Bob Cools affirme même que la note régionale de Bart De Wever constitue un "casus belli" pour Anvers. (Belga)
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