Une réforme de l'impôt des sociétés pourrait coûter de l'argent au fédéral. La mise en garde vient de la présidente de l'Open Vld, Gwendolyn Rutten interrogée ce dimanche sur la VRT. La réforme de l'impôt des sociétés c'est l'un des grands chantiers de la rentrée du gouvernement fédéral, mais son impact budgétaire n'est pas évident à chiffrer.
La présidente de l'Open Vld, Gwendolyn Rutten, a remis en cause dimanche l'exigence d'une neutralité budgétaire de la réforme de l'impôt des sociétés. Les libéraux flamands insistent sur la nécessité de réduire l'impôt pour les PME, une opération qui peut coûter de l'argent selon eux. La réforme de l'impôt des sociétés est le grand chantier de la rentrée du gouvernement fédéral. La neutralité budgétaire est l'un des principes qui doit guider les travaux, à l'heure où la Belgique assainit ses finances publiques. Le vice-premier ministre CD&V, Kris Peeters, l'a rappelé à plusieurs reprises et le premier ministre Charles Michel l'a répété en début de semaine. L'impact budgétaire n'est pas évident à chiffrer. L'épure remise par le ministre des Finances, Johan Van Overtveldt, à ses collègues, prévoit un petit excédent. "Celui qui exige que ça colle à l'euro près ne veut en fait rien changer", a lancé Mme Rutten sur le plateau de la VRT. Selon elle, pour favoriser les petites et moyennes entreprises, "ça peut coûter quelque chose".
La présidentes des libéraux flamands a également plaidé en faveur d'une extension des flexi-jobs aux pensionnés, particulièrement à ceux qui touchent une petite pension.
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