La coalition Vivaldi - Avanti qui semble partie pour former le futur gouvernement fédéral se compose des rouges, des bleus, des verts et des oranges… flamands. Le cdH n'en fait donc pas partie. Quel rôle les humanistes vont-ils jouer dans les 3 années qui viennent ?
Maxime Prévot, bourgmestre de Namur et président du cdH, a évoqué la situation de son parti sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche. "Nous sommes voués à l’opposition, ce qui était notre premier choix", a-t-il souligné. "Je n’en suis pas chagriné. Je n’ai pas le cœur qui saigne. Je suis demandeur qu’il y ait un gouvernement rapidement."
Pourquoi ne pas être dans la coalition Vivaldi ? "Soit ce sont les postes ou les mandats qui obnubilent, soit ce sont les projets. Si j’étais concentré sur les postes et les mandats, il était très facile de dire que je voulais bien que le cdH rentre dans les gouvernements de Wallonie et de la communauté française. J’ai dit non car je ne cours pas vers les mandats. Je ne cherche pas le pouvoir", a insisté Maxime Prévot.
Et d'ajouter: "Je veux travailler sur un projet, ce que je fais à Namur. On a une équipe cohérente et indépendamment du poids de chaque groupe, chacun a eu un tiers des postes. Il était possible au niveau fédéral de faire la même chose. Si la volonté des partenaires avait été de privilégier un projet novateur pour la Belgique, ils pouvaient nous y associer. Les partis francophones ont souhaité privilégier leur pré carré, plutôt que d’être orientés vers le projet. Nous sommes maintenant le premier parti d’opposition crédible côté francophone. J’insiste sur le côté crédible, ce qui met le PTB de côté. Je ne vais pas faire semblant et dire que les positions extrêmes du PTB vont faire avancer le Schmilblick.
Quelle place sur l’échiquier politique ? Fusionner avec le MR pour former un grand parti de centre-droit est-ce l'avenir du cdH?
"Ce n’est pas du tout mon intention et mon souhait. La volonté et le cdH est de pouvoir réaffirmer un centre qui soit fort, progressiste et moderne. Nous avons peut-être trop défendu un héritage. Le nom de notre parti va être changé. Il doit être le reflet de notre nouvelle ambition. (…) Il ne faut pas nous enterrer trop vite, vous risqueriez d’être surpris. Je redoublerai d’efforts pour prouver l’inverse. On va tourner un page. Nous ne serons plus le PSC, plus le cdH, mais quelque chose qui va enthousiasmer les citoyens."
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