Il y a bientôt un an, la Wallonie connaissait les plus graves inondations de ces dernières années. 39 personnes perdaient la vie. Un an plus tard, de nombreuses communes portent encore les stigmates de cette catastrophe naturelle. Pour tenter de tout remettre en état, la Wallonie a dépensé près de 3 milliards d'euros. "Près de 3 milliards d'euros ont été dépensés, notamment pour réhabiliter 880 kilomètres de berges. Il reste beaucoup de travail tant sur le domaine publique que privé. A titre d'exemple, il y a encore 3.500 ménages qui sont logés en dehors de leur domicile habituel".
Le gouvernement wallon regrette de ne pas pouvoir aller plus vite, mais il explique dépendre des assurances pour faire avancer les dossiers et d'autre part, il s'estime prisonnier de certaines contraintes administratives.
Elio Di Rupo, le ministre-président wallon détaillait: "Je comprends parfois que certaines personnes sont exaspérées et se demandent: "Pourquoi est-ce qu'on ne va pas plus vite?" Nous faisons le maximum et on continuera à faire le maximum. Mais nous devons respecter les lois. Mais s'il devait se produire une catastrophe, comparable avec des dégâts extrêmement importants, il faut pouvoir suspendre toutes les procédures administratives, les procédures de marché public. Il faut que l'exécutif puisse travailler directement et puis, rendre des comptes au parlement. Aussi non, on voit bien que nous sommes tenus par le dispositif, mais en même temps sur le terrain, les gens ont
besoin d'une réponse immédiate."
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