Le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi, en visite "de solidarité" à Beyrouth, a estimé samedi que le Liban, soumis à d'intenses bombardements israéliens, traversait une "crise terrible".
"Le Liban fait face à une crise terrible. Des centaines de milliers de personnes sont démunies ou déplacées par les frappes aériennes israéliennes", a-t-il écrit sur X, assurant être venu "en solidarité avec les personnes touchées, pour soutenir l'effort humanitaire et pour demander davantage d'aide internationale".
Le coordinateur humanitaire de l'ONU pour le Liban, Imran Riza, a mis en garde contre une "hausse alarmante des attaques contre les services de santé", alors qu'Israël dit frapper des cibles du Hezbollah, mouvement islamiste libanais pro-iranien.
"Les travailleurs de la santé paient le prix le plus lourd, celui de leur vie. Le système de santé est au bord de l'effondrement", a-t-il averti sur X, au lendemain que quatre hôpitaux ont suspendu leur activité en raison des frappes israéliennes.
Les secouristes du Comité islamique de la santé, affilié au Hezbollah, ont annoncé la mort de onze membres du personnel lors de raids israéliens dans le sud du Liban.
L'hôpital Salah Ghandour à Bint Jbeil (sud), géré par le Comité islamique de la santé, a déclaré que neuf de ses membres du personnel médical avaient été blessés par des frappes vendredi après avoir reçu un avertissement israélien d'évacuation.
Le porte-parole de l'armée israélienne en langue arabe, Avichay Adraee, avait assuré vendredi sur X noter une "utilisation croissante de véhicules de secours par les membres du Hezbollah pour transporter des agents et du matériel pour les combats".
D'après les autorités libanaises, plus de 2000 personnes ont été tuées au Liban depuis octobre 2023, dont plus d'un millier depuis le 23 septembre et environ 1,2 million de personnes ont été déplacées.
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