Georges-Louis Bouchez, président du MR, était l'invité de Pascal Vrebos après le RTL INFO 13H. Il s'est exprimé sur les négociations fédérales et notamment sur sa relation avec la N-VA.
Pascal Vrebos: Etiez-vous vexé quand Bart De Wever a dit que plus personne ne voulait le MR ? Il y a une chose que je ne comprends pas, vous étiez grand copain avec Theo Francken qui vous prédisait un grand avenir. Vous donniez la priorité à la N-VA. Les amis sont devenus les ennemis ?
Georges-Louis Bouchez: "Non, les choses sont assez simples. Aujourd’hui, la politique belge, c’est comme un aiguillage de train. Vous avez le choix entre deux issues, soit le socioéconomique, et dans ce cas, je suis effectivement naturellement enclin à faire un accord avec la N-VA car c’est du socioéconomique de droite. Mais l’autre choix, c’est l’institutionnel et là je suis certainement le premier opposant à la N-VA car on a d’un côté des gens qui veulent diviser le pays et de l’autre, nous, des gens qui veulent donner un avenir à la Belgique et avoir un Etat plus efficace."
Pascal Vrebos: Vous avez dû négocier tout ce que vous venez de mettre en avant…
Georges-Louis Bouchez: "On l’a dit et manifestement c’est ce qui a engendré les insultes et les attaques. Car quand on n’est pas d’accord, cela suscite des réactions. Mais je ne rentrerai pas dans un accord de gouvernement qui crée des endettements disproportionnés."
Pascal Vrebos: Bart De Wever avait accepté des endettements dans sa note ?
Georges-Louis Bouchez: "Vous lui poserez la question. Mais c’est souvent plus simple pour lui de faire des vidéos tout seul comme ça il n’y a pas de contradiction. Je n’accepterai jamais un accord qui permette la fin de la Belgique ou qui rende cet Etat encore plus inefficace et plus compliqué."
Pascal Vrebos: Le 18 juillet, vous avez rencontré Bart De Wever. Que s’est-il réellement passé ?
Georges-Louis Bouchez: "Il faut garder un certain secret. La seule chose que je peux vous dire, car c’est de notoriété publique, c’est qu’on s’est opposé sur notre vision de la Belgique. Entre quelqu’un qui pense, qu’en divisant tout, ça marchera mieux et quelqu’un comme moi, qui a la conviction qu’on ne peut pas rester avec 9 ministres de la Santé et qu’on a un personnel politique trop important. Il faut une répartition des compétences plus claire. Il faut aussi envisager une refédéralisation et surtout un projet commun."
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