Le chargé de mission royal, Egbert Lachaert, rend son 2ème rapport au Roi aujourd'hui, à un moment encore inconnu. Il faut dire que la réunion d'hier entre les présidents de partis susceptibles d'entrer dans une coalition "Vivaldi" n'a pas encore abouti à un accord. On passe donc de l'euphorie mercredi soir, après le "oui" du CD&V pour commencer à négocier, aux interrogations ce matin sur les conditions imposées par chaque parti.
On est passés de l'optimisme à la dramatisation, en trois heures de temps. A 15h, hier, réunion des 8 présidents de parti de cette coalition potentielle. Et à l'entame de la réunion, on est plutôt confiant. On parle même d'avancer d'un jour la remise du rapport chez le Roi pour Egbert Lachaert. Pour passer directement à la vitesse supérieure.
Sauf qu'au cours de la réunion, l'ambiance s'est dégradée. Plusieurs partis ont remis sur la table leurs lignes rouges, leurs points de rupture, un peu comme l'avait fait le CD&V avec la réforme de l'avortement mercredi soir. Les écologistes, par exemple, à la recherche de garanties sur la fermeture des centrales nucléaires. Et là, les 8 formations ne sont plus parvenues à trouver un terrain d'entente, pour contenter tout le monde.
Huit copropriétaires potentiels sont à deux doigts de signer pour acheter un immeuble. Mais à quelques heures de passer chez le notaire, chacun veut s'assurer qu'il y trouvera son compte. Et les débats sont plutôt agités.
Les scénarii possibles suite au rendez-vous au Palais
Les 8 partis se revoient à 8h30. Si la nuit a porté conseil et qu'on règle les divergences, Egbert Lachaert ira chez le Roi dans la foulée. Et on assistera alors probalement à la nomination d'un ou deux préformateurs. Voire un duo de formateurs, chargés de rédiger un programme de gouvernement.
Si la réunion de 8h30 se passe mal. Dans le pire des scénarios, il faudra gérer la Belgique en affaires courantes dans les prochaines semaines.
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