(Belga) Les Belges souhaitent avoir davantage de liberté qu'à l'heure actuelle pour attribuer leur héritage, ressort-il d'une enquête de la Fondation Roi Baudouin sur la perception et les attentes en matière de succession présentée mardi. Selon les sondés, la réforme du droit successoral doit trouver un juste équilibre entre la liberté de dédier soi-même son héritage et la solidarité entre les générations.
D'après l'enquête, 86% des Belges estiment que les gens doivent être libres de laisser leur héritage à leur décès comme ils le souhaitent eux-mêmes. Le besoin d'un cadre minimal existe cependant bien dans leur esprit. Ils veulent toutefois donner en héritage sans que l'autorité publique les pousse dans une direction précise. En matière de succession, et à l'image de ce que prévoit actuellement la législation, les Belges privilégient surtout leurs enfants et leur partenaire. Ils sont ainsi 67% à penser qu'une partie de l'héritage doit automatiquement aller aux enfants, contre 79% pour le partenaire. Mais plus de la moitié des sondés (54%) ont estimé qu'il devait être possible de déshériter un enfant. Les Belges planifient rarement leur succession: seul un quart d'entre eux la prépare effectivement en consultant un professionnel. Les gens parlent en outre très peu de ce sujet. La Fondation Roi Baudouin note enfin qu'hériter perd de son impact, les (grands-)parents faisant de plus en plus souvent des dons de leur vivant pour aider leurs (petits-)enfants au moment où ils en ont le plus besoin. (Belga)
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