(Belga) Trois mouvements de contestation sociale menés sur le rail en 2018 ont coûté près de 5,7 millions d'euros à la SNCB, informe La Libre Belgique mardi.
Trois mouvements de contestation sociale ont eu lieu sur le rail belge en 2018 et ont engendré une perte de revenus (les billets non vendus) pour la SNCB estimée à près de 5,7 millions d'euros, selon les chiffres communiqués par le ministre de tutelle, François Bellot (MR), dans une réponse écrite adressée au député Tomas Roggeman (N-VA). La première grève a eu lieu les 26 et 27 février (24 heures) et a coûté 1,5 million d'euros à l'opérateur ferroviaire. La deuxième s'est déroulée du 28 au 30 juin (deux journées complètes), pour une perte de revenus de près de 2 millions. Enfin, la perte approchait les 2,2 millions pour la troisième grève, qui a eu lieu du 10 au 12 juillet (deux journées). Le total de 5,7 millions d'euros est plutôt dans la fourchette basse des chiffres des dernières années. Sous la précédente législature, le ministre Bellot avait déjà communiqué les montants des pertes de revenus engendrées par les grèves. Elles s'élevaient à 14,8 millions d'euros en 2016, 5 millions en 2015 et 10,1 millions en 2014. Il est prématuré, selon le ministre Bellot, de tirer un premier bilan du service minimum instauré à la SNCB en 2018 comme le député lui réclamait. (Belga)
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