Interview à distance ce matin sur BEL RTL car Jean-Marc Nollet est, comme tous les présidents de parti, en quarantaine. "Effectivement, depuis hier soir, nous sommes tous retournés chez nous. Nous avons-nous-mêmes procédé au test de la covid, et nous attendons les résultats", a-t-il déclaré à Fabrice Grosfilley ce mercredi matin.
"Est-ce que les discussions sont suspendues, ou est-ce qu'elles vont se poursuivre à distance ?"
"Dès hier soir, j'ai eu un contact téléphonique avec Egbert Lachaert (un des deux responsables politiques chargés par le roi de piloter les négociations pour former un gouvernement, testé positif, NDLR). Nous avons convenu de poursuivre les travaux par des moyens numériques ou par le téléphone, il y a beaucoup de possibilités qui ont été testées au cours des mois précédents".
"On peut vraiment négocier à distance sur des sujets aussi lourds que la réforme de l'Etat, de la sécurité sociale, le choix du Premier ministre ? Quand parfois, le non-dit est aussi important que la parole ?"
"Oui, pendant la gestion du covid, nous avons plusieurs kern élargi aux présidents de parti et la plupart des réunions se sont déroulées via les écrans. Tout n'est pas possible, comme les aspects individuels, le non-verbal, les contacts pendant les pauses. Donc il y a certainement une partie (des négociations) qui devra être reportée. D'ailleurs, dès ce matin, une réunion va avoir lieu".
"Il y a une échéance importante: la date du 17 septembre à laquelle Sophie Wilmès doit retourner devant le Parlement (le gouvernement minoritaire actuel est censé redemander la confiance de la Chambre le 17 septembre au plus tard)".
"Je pense qu'on peut demander de la déplacer. Chacun comprendra, en tout cas pour les partis démocratiques, que pour des raisons médicales, on déplace cette date de quelques jours. Mais ce sont mes propres réflexions: on a une réunion de présidents de parti tout à l'heure".
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