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Les subsides du Brabant wallon au secteur associatif seront réduits dans les deux ans

 
 

(Belga) L'impact financier de la reprise du financement des zones de secours par les provinces va se faire sentir dans les années à venir en Brabant wallon. C'est la Région wallonne qui a décidé de transférer ce financement, devenu trop lourd pour les communes, aux provinces. En Brabant wallon, le coût pour 2020 est fixé à 4 millions d'euros mais il grimpera à 18 millions en 2024. Une stratégie a été définie pour absorber ce choc, qui impliquera de recentrer les missions, réduire les coûts de fonctionnement et renoncer à une partie des subsides pour l'associatif.

C'est le conseiller provincial Luc D'Hondt (DéFI), qui a interpellé le collège provincial du Brabant wallon sur la question jeudi soir. L'élu wavrien a fait référence à la province de Namur, qui vient d'annoncer une restructuration pour faire face à l'impact financier de la reprise du financement des zones de secours. Mathieu Michel, président du collège provincial du Brabant wallon, lui a répondu qu'il n'était pas question d'abandonner le personnel provincial, d'augmenter les centimes additionnels ou de prendre en charge un montant supérieur à celui du Fonds des provinces. Une stratégie en deux temps a été élaborée en Brabant wallon. Dans une première phase - dans les deux ans, il conviendra de réduire les frais de fonctionnement de la Province, d'augmenter l'endettement qui est actuellement bas, et de stabiliser la masse salariale. Il faudra aussi réduire les politiques de transfert, c'est-à-dire les subsides octroyés. "Si nous voulons conserver une capacité d'investissement sur le territoire, cette stratégie budgétaire conduira inévitablement à la diminution du soutien au monde associatif du Brabant wallon. Ce n'est bien entendu pas un choix mais bien une conséquence de la décision régionale. La Région va nous contraindre à prendre des mesures radicales qui auront un effet direct sur des partenaires historiques du Brabant wallon dans les domaines économique, culturel, social ou encore environnemental", a expliqué Mathieu Michel. Dans un deuxième temps, une fois l'impact financier absorbé, la province du Brabant wallon s'assurera de la reprise de certains de ses métiers par d'autres institutions, afin de pouvoir se redéployer sur les priorités du territoire. D'après Mathieu Michel, c'est un chantier auquel la Province s'attèle déjà. (Belga)


 

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