(Belga) Les décisions de Maggie De Block, ministre des Affaires sociales et de la Santé, ne font pas l'unanimité. D'un côté, dans le cadre du budget fédéral, la décision de geler les nouvelles reconnaissances de maisons médicales est dénoncée par le PTB. D'un autre côté, les étudiants et les psychomotriciens s'insurgent de la confirmation annoncée mercredi, selon eux, par Maggie De Block au ministre de l'Enseignement supérieur pour la Fédération Wallonie-Bruxelles, Jean-Claude Marcourt, de son refus de reconnaître la profession de psychomotriciens.
Parmi les mesures prises dans le budget des soins de santé, Médecine pour le Peuple, le réseau des maisons médicales du PTB, dénonce le gel des nouvelles demandes de reconnaissance pour l'ouverture d'une maison médicale, organisme qui propose, pour la plupart, des soins de première ligne gratuits. Selon le réseau, "cette attaque (...) met en danger le droit à la santé (des) patients". "Il y aura une évaluation jusqu'en 2017 lorsqu'un audit sera organisé sur l'organisation, le fonctionnement des structures et les coûts", justifiait mardi le cabinet de la ministre, selon qui il s'agit de veiller à une amélioration du système. "Au lieu de s'attaquer aux problèmes des salaires faramineux de certains spécialistes, elle (Maggie De Block, ndlr) préfère pratiquer des économies linéaires (et) vise spécifiquement les médecins qui ont une fibre sociale", s'insurge Dr Sofie Merckx, porte-parole de Médecine pour le Peuple. Maggie De Block est également pointée du doigt par l'Union professionnelle des psychomotriciens francophones (UPBPF) et la Fédération des étudiants francophones (Fef). Les deux associations dénoncent la confirmation mercredi de son refus de reconnaître les psychomotriciens comme profession paramédicale, ce qui empêche d'exercer ce métier, sauf en milieu scolaire. Elles se disent prêtes à envisager des actions juridiques à l'encontre de l'État et de la Fédération Wallonie-Bruxelles. (Belga)
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