Le personnel de la Résidence Véronique à Baillonville, dans la province de Namur, dénonce depuis plusieurs mois les conditions de travail liées au manque d'effectifs au sein de la maison de repos. Représentants syndicaux et membres de la direction sont parvenus lundi à un accord, a fait savoir la délégation syndicale.
L'accord obtenu lundi après-midi porte sur la mise en place d'un plan Prior prévoyant "une nouvelle répartition des tâches en fonction des effectifs disponibles", a fait savoir Claire De Pryck, secrétaire permanente CNE Namur/Luxembourg. Membres de la direction et des syndicats se sont rencontrés lundi à Bruxelles dans le cadre d'une conciliation en commission paritaire, au terme d'une semaine d'actions marquée par des arrêts de travail du personnel sur le site de la maison de repos à Baillonville, dans la commune de Somme-Leuze.
Les travailleurs de cette structure employant une soixantaine de personnes dénonçaient depuis des mois le manque de personnel et son impact sur la charge de travail. "On se retrouvait avec des soignants qui devaient assurer des tâches d'hôtellerie, et du personnel d'hôtellerie qui devait dépanner dans l'encadrement soignant au sens large", poursuit Claire De Pryck. "Voilà des mois que nous tentions d'aboutir à une solution dans le cadre d'une concertation, mais sans succès. Nous avions trouvé un plan B en cas d'insuffisance de soignants, un plan réfléchi et validé par ce personnel, mais par manque de mise en place par une direction ferme, il est resté 'en théorie' sur le papier."
L'accord obtenu lundi après-midi conduira à la mise en place d'un nouveau calendrier. "Nous allons nous remettre autour de la table pour redéfinir ce plan. Une fois cette première étape terminée, nous le mettrons en place dès le lendemain, avec tenue de statistiques pour permettre une évaluation de la situation", conclut la secrétaire syndicale.
Vos commentaires