L'Agence fédérale pour la sécurité nucléaire a pointé dans un rapport datant de janvier 2015 la vulnérabilité des centrales nucléaires en matière informatique en raison de leurs connexions avec l'extérieur, rapportent les titres Sudpresse mardi. L'absence d'expert en cybercriminalité au sein de l'agence est également évoquée.
Ces deux constats contredisent les propos rassurants tenus récemment par les ministres Marie-Christine Marghem, en charge de l'Energie, et Jan Jambon, compétent pour la sécurité des centrales, qui ont déclaré que les centrales n'étaient pas connectées à internet. M. Jambon avait également indiqué à la Chambre que l'AFCN disposait de "plusieurs agents compétents en matière de cybercriminalité" depuis 2010, ce que le PV de l'agence infirme.
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