Engie, qui avait introduit une demande pour une nouvelle centrale au gaz à Vilvorde, a réagi avec déception, vendredi soir, au refus de la ministre flamande de l'Environnement Zuhal Demir (N-VA) d'accorder un permis d'environnement.
"Nous regrettons que le ministre ait refusé le permis après un avis positif de la Commission provinciale et régionale des permis d'environnement", a déclaré l'entreprise. Zuhal Demir (N-VA) a une nouvelle fois refusé, vendredi, le permis d'environnement pour le projet de nouvelle centrale au gaz de 870 MW d'Engie à Vilvorde, mais a donné son feu vert à une autre centrale au gaz de 900 MW planifiée par l'entreprise TDS à Tessenderlo. C'est la deuxième fois que la ministre flamande refuse le permis pour la centrale de Vilvorde. Selon Mme Demir, Engie n'a pas prévu "toutes les techniques optimales disponibles pour réduire au mieux ses émissions" pour son projet.
Selon elle, la centrale d'Engie, bien que d'une puissance inférieure à celle de Tessenderlo, émettra plus de pollution que cette dernière, qui entend utiliser les techniques les plus innovantes. Par l'intermédiaire de sa porte-parole Hellen Smeets, Engie précise pour sa part que le projet à Vilvorde a pris en compte "les émissions d'ammoniac les plus faibles possibles pour une importante unité CCGT (...)."
"Après le précédent refus, nous avons, avec le centre d'expertise Engie Laborelec, dont l'expertise en la matière est internationalement reconnue, procédé à une analyse approfondie des meilleures techniques disponibles à l'échelle industrielle pour maintenir les émissions aussi faibles que possible. Nous allons maintenant analyser en profondeur la justification de la décision lorsque nous la recevrons", a poursuivi la porte-parole. Cette dernière précise par ailleurs que le projet "respecte toutes les réglementations applicables".
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