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Pascale Peraïta boycotte la commission d'enquête: "Une double faute" pour Onkelinx

Pascale Peraïta boycotte la commission d'enquête: "Une double faute" pour Onkelinx
 
 

Personne ne peut se soustraire à une commission d'enquête. Le faire constitue une double faute. S'opposer à ce pouvoir des parlements est un manquement grave qui nuit aux intérêts de la démocratie, a affirmé mardi la présidente de la fédération bruxelloise du PS, Laurette Onkelinx, dans une réaction au refus de l'ex-présidente du CPAS de la Ville de Bruxelles Pascale Peraïta, de répondre à la commission d'enquête sur le Samusocial.

Pour Mme Onkelnx, les commissions d'enquête sont indispensables au bon fonctionnement des démocraties, en permettant de comprendre, de dénoncer, de réparer, et de préparer des changements. "S'y soustraire est une double faute: c'est d'abord méconnaître le pouvoir de contrainte reconnu aux enquêteurs parlementaires pour mener à bien leur mission", a commenté Laurette Onkelinx. L'actuelle députée fédérale, qui fut aussi ministre de la Justice, a rappelé que des dispositions strictes étaient applicables pour respecter les droit de la défense ou empêcher qu'une enquête parlementaire ne vienne perturber une enquête judiciaire.

"Par contre, rien ne permet à un témoin convoqué de refuser de comparaître. La commission a le droit de l'y contraindre", a-t-elle ajouté. Mme Onkelinx a par ailleurs évoqué "une faute politique", les commissions d'enquête, de plus en plus nombreuses, démontrant "le besoin des parlements de concourir à la transparence et à la compréhension de pratiques dénoncées ou incomprises et de proposer des réformes qui servent l'intérêt général".


 

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