Patrick Dewael (Open Vld) a finalement décidé de présider la séance d'installation de la Chambre depuis son banc. En qualité de député le plus ancien, il appartient au libéral flamand de présider la séance d'installation, étant donné que l'ancien président, Siegfried Bracke, n'a pas été réélu.
En qualité de député le plus ancien, il appartient au libéral flamand de présider la séance d'installation, étant donné que l'ancien président, Siegfried Bracke, n'a pas été réélu. Traditionnellement, le président prend place au perchoir et est flanqué pour cette première séance des deux députés les plus jeunes, soit Melissa Hanus (PS) et Dries Van Langenhove (Vlaams Belang). La présence du second, fondateur du mouvement d'extrême-droite Schild&Vrienden, au perchoir de la Chambre a suscité une vive polémique. Pour y couper court, M. Dewael ne s'est pas installé dans le fauteuil du président en attendant la désignation par l'assemblée d'un président.
"C'est ma place, et c'est la seule que l'électeur m'ait confiée. Cela vaut pour nous tous", a expliqué M. Dewael. Le perchoir est donc resté vide et les deux assistants n'ont pas quitté leur banc. "J'ai voulu éviter le tumulte" a expliqué M. Dewael dans les couloirs de l'assemblée. La séance a été suspendue dans l'attente du résultat des commissions de vérification des pouvoirs des élus du 26 mai.
Ceux-ci prêteront serment à la reprise de la séance. L'ordre du jour mentionne également la désignation du Bureau de la Chambre, ce qui implique la désignation d'un président. La question ne pourrait toutefois être tranchée que la semaine prochaine. Le règlement prévoit en effet un délai de 15 jours. Trois candidats sont déjà connus: Valérie Van Peel (N-VA), Tinne Van der Straeten (Ecolo-Groen) et Servais Verherstraeten (CD&V). M. Dewael, qui pourrait bénéficier d'un large soutien, n'a pas encore décidé s'il se porterait candidat.
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