(Belga) Le gouvernement bruxellois est associé à chaque étape de l'élaboration du plan taxis de la capitale. Celui-ci en est au stade de l'avant-projet. Il résulte notamment de nombreuses réunions avec le comité consultatif du secteur des taxis et en dehors de celui-ci qui ont eu lieu jusqu'ici, et sera encore au centre d'une large concertation une fois les avis du Conseil économique et social et de la commission Mobilité transmis, a indiqué vendredi le ministre bruxellois du Transport Pascal Smet (sp.a).
"J'ai dit au conseil consultatif que l'on attend encore les avis des organes consultatifs. Pour moi la concertation est toujours ouverte. Les avis seront encore recueillis, et le dossier reviendra sur la table du gouvernement", a affirmé le ministre, interrogé en séance plénière par Ridouane Chahid (PS) et Youssef Handichi (PTB). Le plan taxis en gestation constitue actuellement une source de tension au coeur de la majorité bruxelloise, certains représentants du PS reprochant en des termes à peine voilés au ministre sp.a de se montrer peu ouvert à la concertation et trop ouvert à Uber, la multinationale aussi décriée que redoutée par le secteur. Disant comprendre que ce dossier soulève les passions et que dans toutes les villes réformer le secteur des taxis se révèle difficile, Pascal Smet a nié vouloir freiner les contrôles. Il a notamment souligné qu'en 2016 il avait vu sa demande d'augmentation du nombre de stewards et de contrôleurs de terrain rejetée au sein du gouvernement. En 2017, 914 contrôles ont été effectués. Ils ont donné lieu à 34 saisies de véhicules, a ajouté le ministre. M. Smet a insisté sur le fait que sa démarche visait à faire en sorte d'améliorer le sort de tous les chauffeurs, et améliorer le service au client dans l'intérêt général. Il a également précisé avoir proposé la mise sur pied d'un fonds de compensation pour ceux qui ont investi de bonne foi, parfois beaucoup d'argent dans l'acquisition d'une licence. (Belga)
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