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Le CD&V inquiet pour la N-VA: "Dans l'opposition, ils risquent de se faire absorber et détruire par le Vlaams Belang"

Le CD&V inquiet pour la N-VA:  "Dans l'opposition, ils risquent de se faire absorber et détruire par le Vlaams Belang"
 
 

Le constat est clair, selon Mark Eyskens, ancien ministre CD&V, un gouvernement sans la N-VA serait peu probable. Pour soutenir ce propos, le ministre d'État avance différents arguments comme notamment la constitution d’un bloc d’extrême droite. "Si la N-VA entre dans l’opposition avec le Vlaams Belang, le parti risque de se faire absorber et détruire par le Vlaams Belang", pense-t-il. À savoir que Koen Geens qui mène les négociations pour le CD&V ne se dit pas prêt à se passer de la N-VA dans le nouveau gouvernement. "Il serait dans leur intérêt d’être dans le prochain gouvernement sinon ils vont former un bloc d’extrême droite, comme c’est déjà le cas dans d’autres pays", conclut Mark Eyskens sur le plateau de l'émission, "C'est pas tous les jours dimanche" (RTL-TVI).

Herman de Croo, ministre d'État de l’Open VLD, a lui aussi indiqué que son parti serait plus favorable à un gouvernement avec la N-VA. "L’Open VLD pense que ce sera très difficile avec la N-VA et le PS. Mais ce sera encore plus difficile sans la N-VA", explique-t-il. "Mais à l'impossible nul n'est tenu", conclut-il. Il rejoint ainsi les propos de Gwendoline Rutten, la présidente de l'Open VLD. 

Benoît Piedboeuf, chef de groupe MR à la chambre, se dit quant à lui totalement prêt à rejoindre la N-VA à nouveau. "On est prêt à travailler avec n'importe qui... Pas tout à fait n'importe qui étant donné que nous n'acceptons pas de travailler avec les extrêmes", déclare-t-il, excluant ainsi une coalition avec le Vlaams Belang du côté flamand.

L'ancien président de la chambre, André Flahaut, était également sur le plateau pour représenter les socialistes. Il a déclaré ne pas souhaiter entrer dans un gouvernement dans lequel la N-VA met des questions communautaires sur la table. "Nous voulons d'un gouvernement qui ne met pas à mal l'avenir du pays", soutient le ministre d'État. La N-VA a pourtant remis les questions communautaires sur la table ce qui exclut donc une alliance du PS avec la N-VA.


 

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