(Belga) La commission d'enquête chargée de passer à la loupe la gestion du Samusocial et les rémunérations de mandats au sein de celle-ci, entendra jeudi matin des représentants de l'Inspection des Finances.
Il sera très vraisemblablement question d'un rapport de 2013 dans lequel l'Inspection des Finances avait pointé des manquements dans la comptabilité de cette ASBL en charge de l'hébergement des sans-abri à Bruxelles et un manque de transparence dans la gestion. L'inspecteur avait notamment pointé un manque de transparence dans les factures. Certaines de celles-ci ne donnaient pas le détail des prestations. Etait par exemple cité, un montant de 4.600 euros, pour le déplacement de 30 personnes à Alicante en Espagne, mais sans précision sur l'objectif et la pertinence. Le rapport indiquait aussi, toujours en 2013, que l'association, souvent amenée à acheter du matériel ou des services, n'appliquait pas la loi sur les marchés publics. Enfin, l'inspecteur s'interrogeait sur la pertinence de certaines primes au personnel. Le document mentionnait que la directrice, à l'époque Pascale Peraïta, touchait sur un an 33.000 euros de prime, hors salaire, pour horaires décalés. Mardi, une des commissaires du gouvernement auditionnée avait indiqué qu'à partir de 2014, on ne trouve plus de trace de dépenses énoncées par le passé telles que des voyages ou frais de bouche. "Depuis 2014, l'opportunité des frais n'est plus douteuse", avait-elle ajouté. Jeudi matin, la commission d'enquête entendra précisément Stéphane Vanommeslaeghe, invité permanent au sein du conseil d'administration du Samusocial et membre du cabinet du ministre-président Rudi Vervoort; Wilbert Stoefs, invité permanent au sein du conseil d'administration du Samusocial et inspecteur des finances (Région bruxelloise) - et non membre du cabinet du ministre Guy Vanhengel (Open Vld) comme indiqué précédemment à tort par une source parlementaire -; et Nicolas Ledent, inspecteur des finances (Région bruxelloise). (Belga)
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