Pour la première fois depuis sa maladie, l'ancienne Première ministre et actuelle ministre des Affaires étrangères revient, pour nous, sur cette "épreuve" qu'elle a du traverser.
Elle a repris le travail il y a seulement quinze jours après plusieurs semaines de convalescence. "Ça va beaucoup mieux, ma foi. Je suis contente d’être en capacité de revenir travailler, c’est certain. La réalité, c’est que ce n’est pas toujours simple, un retour après le covid, mais quand on pense à celles et ceux qui ont beaucoup moins de chance que nous, on ne se plaint pas".
"J'étais un petit peu en colère, parce que je prenais toutes les précautions"
Sophie Wilmès était testée positive au coronavirus le 17 octobre dernier. C’est l’incompréhension, pour celle qui pense avoir respecté tous les gestes nécessaires pour échapper au virus. "Je dois dire que quand j’ai appris que j’étais positive au covid-19, j’étais un petit peu en colère, parce que je prenais toutes les précautions, je suivais les règles, je les suis toujours d’ailleurs, et je me suis dit, zut alors, c’est quand même incroyable, ça. C’est vrai qu’on oublie que même quand on suit les règles et qu’on prend toutes les précautions possibles, il y a encore un danger".
Le covid, quand il a décidé de vous frapper sévèrement, il ne plaisante pas
Quatre jours plus tard, elle est admise à l’hôpital Delta à Bruxelles. Elle passera une semaine en soins intensifs, et presque un mois de convalescence auprès de sa famille. "Il a fallu beaucoup de temps pour que ça passe. Le covid, quand il a décidé de vous frapper sévèrement, il ne plaisante pas, il vous frappe extrêmement sévèrement. C’est vrai que je suis retournée au travail maintenant. Comme je l’ai dit tout à l’heure, je suis vraiment ravie d’être en position de pouvoir le faire. Le chemin du rétablissement complet doit encore être fait, ça c’est une évidence".
"J'ai eu énormément de signes d'affection et de soutien"
Sophie Wilmès exprime enfin son éternelle reconnaissance au personnel soignant, et son indéfectible attachement à la population. "Quand j’ai été malade, j’ai eu énormément de signes d’affection et de soutien, et je dois vous dire que ça m’a beaucoup aidée".
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