Ce soir, la Pemière ministre Sophie Wilmès, a publié un message à la population à travers les réseaux sociaux. Elle revient sur les rassemblements de dimanche dernier notamment à Bruxelles. Elle dénonce les faits de violence. Elle précise surtout que si 10.000 personnes se sont réunies de manière pacifique, cela contrevient aux règles déterminées par le Conseil National de Sécurité.
Son message en intégralité:
Mesdames et messieurs,
Hier, la Belgique est entrée dans une nouvelle phase du déconfinement.
Cette phase était très attendue par nos concitoyens car elle signifie que nous récupérons un bon nombre de nos libertés.
Bien sûr, certaines interdictions restent d’application pour encore quelques semaines.
Les activités qui comprennent le plus haut risque épidémiologique – car elles rassemblent de nombreuses personnes et/ou ne rendent pas possible le respect des consignes - sont toujours interdites.
Je veux vous rassurer : toutes ces activités reprendront à terme. Le plus rapidement possible, je l’espère.
Nous avons tous en tête les images des rassemblements de ce dimanche dans certaines grandes villes du pays comme Bruxelles, Anvers ou Liège.
Place Poelaert, à Bruxelles, environ 10.000 personnes se sont réunies pacifiquement.
Je n’évoque pas ici les faits de violences inacceptables qui devront être fermement poursuivis
Il n’en demeure pas moins que ces rassemblements contreviennent aux règles déterminées par le Conseil National de Sécurité.
Je suis convaincue que la lutte contre le racisme et toute forme de violence est une cause noble et juste. Mais ces rassemblements ne peuvent toujours pas être autorisés. Ces règles ne sont pas là pour museler toute expression publique.
Elles sont là pour protéger la population dans son ensemble.
Ce qui s’est passé dimanche ne constitue donc en aucun cas un précédent à reproduire.
Nous travaillerons à définir des perspectives en ce qui concerne l’expression publique lors des prochaines étapes du processus de déconfinement, comme nous l’avons fait pour les autres pans de notre société.
Ces perspectives devront correspondre aux règles déjà établies par le CNS pour allier au mieux la liberté d’exprimer son opinion publiquement aux impératifs sanitaires.
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Je peux comprendre que certaines images de ces rassemblements aient pu vous faire douter de l’utilité de poursuivre nos efforts.
Pourtant, nous ne devons pas baisser les bras. Nous ne pouvons pas baisser les bras.
Le virus est encore là.
Nous devons continuer à protéger notre santé et celle des personnes que nous aimons.
Je ne le rappellerai jamais assez : c’est ensemble que nous y arriverons.
Regardons devant nous et gardons le cap.
Et continuez à prendre soin de vous et à prendre soin des autres.
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