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Tax shift bruxellois - Le syndicat des propriétaires craint un effet pervers face à l'explosion démographique

 
 

(Belga) Le Syndicat national des Propriétaires et Copropriétaires (SNPC) craint que la tax shift auquel se prépare la Région bruxelloise ne permette pas à celle-ci d'absorber les effets de l'explosion démographique dans le secteur du logement. C'est du moins la conclusion qu'il tire du rapport des experts fiscaux chargés de débroussailler le terrain pour compte du gouvernement bruxellois qui doit encore se prononcer sur les mesures fiscales qu'il proposera au parlement dans les prochains mois.

"L'immobilier a échappé au tax shift fédéral. Le bon sens l'a emporté, car l'immobilier est déjà très fortement taxé en Belgique", à travers une série de dispositifs qui touchent aux loyers, au patrimoine, et la fiscalité locale, a affirmé jeudi le président du SNPC, Olivier Hamal. Selon lui, la taxation des revenus locatifs privés ainsi augmenté de 214% entre 1980 et 2012, tandis que l'indice des prix à la consommation augmentait dans le même temps de 149%. Le tax shift auquel de prépare la Région bruxelloise (suppression de la taxe régionale de 89 euros, suppression du pour cent d'IPP destiné à l'agglomération, voire de 2% d'additionnels régionaux l'IPP, moyennant une hausse de la fiscalité immobilière) constitue par contre un mauvais signal à l'attention des investisseurs immobiliers et propriétaires dont Bruxelles aura bien besoin pour rencontrer les futures demandes de logements et d'équipements collectifs, juge le SNPC. Pour le nouveau président de la régionale bruxelloise du SNPC, Eric Mathay, les recommandations des experts fiscaux de la Région bruxelloise n'augurent en outre pas un retour gagnant pour l'ensemble des Bruxellois que le gouvernement régional souhaite pourtant préserver dans l'opération. Une famille classique avec deux enfants à charge perdra ainsi 40 euros par an. Au cours d'une conférence de presse, les représentants du Syndicat national des Propriétaires ont souligné n'avoir pas de tabou à discuter de la taxations des loyers réels. Mais ils ont demandé que cela se fasse dans le contexte de l'ensemble de la fiscalité immobilière, et en concertation avec tous les niveaux de pouvoir. (Belga)


 

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