Le secrétaire d'État à la migration, Theo Francken, donnait ce midi une conférence au Cercle de Lorraine à Bruxelles, devant un parterre de chefs d'entreprise. Loïc Parmentier s'y trouvait pour le RTL info 13h.
Cette opération de Theo Francken intervient dans un contexte assez tendu. Le secrétaire d'État est venu tenter de convaincre, de séduire, au prestigieux Cercle de Lorraine. Juste avant d'entamer sa conférence, il a expliqué à Loïc Parmentier qu'il s'agissait en quelque sorte d'un "Theo Tour", pour expliquer sa politique d'asile et de migration, particulièrement critiquée.
Et justement, avec le nombre de critiques qu'on peut entendre, pourrait-il modifier son projet de loi sur les visites domiciliaires? Sa réponse est assez claire."Normalement, non, je ne pense pas que c'est nécessaire, a-t-il dit. Le Conseil d'État a complètement approuvé cette loi. Il a donné une remarque, on a approuvé cette remarque et l'avons traduite dans le projet de loi. Pour le Conseil d'État, il n'y a aucun problème, c'est très important aussi".
Malgré les critiques
Le journaliste a également rappelé au ministre que des voix discordantes critiquaient cette loi, notamment des politologues et des constitutionnalistes. Ce à quoi il a répondu : "Oui, mais bon, il y a beaucoup de politologues en Belgique, ça, c'est clair".
Theo Francken a également eu droit à un comité d'accueil assez hostile à son arrivée. Une centaine de manifestants se trouvaient devant le lieu de la conférence, mais le secrétaire d'État est arrivé par une porte de service. Ils ne l'ont donc pas vu.
Des manifestants écartés
Le slogan habituel a pu être entendu : "Francken buiten, Francken dégage", mais d'assez loin, car ces manifestants ont été tenus à distance sur la place Poelaert. Des barrières Nadar avaient été installées, et une trentaine de policiers étaient présents. "Près d'un policier pour 3 manifestants donc, je ne suis pas sûr que le message ait été entendu par le secrétaire d'Etat", a épinglé notre journaliste RTLinfo.
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