La N-VA n'a pas averti les médias francophones de la conférence de presse qu'elle organisait à propos du départ d'Elke Sleurs, ressort-il lundi de plusieurs réactions de journalistes sur les réseaux sociaux.
Lundi matin, le président du parti nationaliste flamand, Bart De Wever, a annoncé qu'Elke Sleurs quittait le gouvernement fédéral et consacrerait tout son temps à la ville de Gand en vue des élections communales de 2018 où elle occupera la tête liste N-VA, en remplacement de Siegfried Bracke.
La N-VA n'a pas encore annoncé l'identité du successeur de Mme Sleurs au gouvernement fédéral. Elle détenait le portefeuille de secrétaire d'Etat à la Politique scientifique, la Lutte contre la pauvreté, l'Egalité des chances et la Politique en faveur des personnes handicapées.
Alors que cette annonce concerne le gouvernement fédéral, et donc l'ensemble du pays, la N-VA n'a pas convié les rédactions francophones. "Normal?", se demande "Le Vif" sur son site internet. "Il s'agissait pourtant d'annoncer une modification de l'équipe fédérale - donc d'une information susceptible d'intéresser des deux côtés de la frontière linguistique", fait remarquer l'hebdomadaire.
Une affaire seulement communale?
Le porte-parole du parti nationaliste n'a pas souhaité réagir. La future ex-secrétaire d'Etat n'était pas au courant mais soutient toutefois que l'annonce s'inscrivait dans un cadre qui n'était pas fédéral... mais communal, en l'occurrence son rôle dans la campagne électorale à Gand. "Bart De Wever a averti le gouvernement et je ne me suis pas occupée des détails pratiques", a-t-elle ajouté.
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