Au 8 août 2022, un total de 546 cas confirmés de Monkeypox, mieux connu sous le nom de variole du singe, ont été signalés par les administrations/gouvernements régionaux en Belgique, a indiqué Sciensano, mardi, dans le cadre d'un point de la situation épidémiologique.
Il s'agit de 304 cas en Flandre (56 %), 187 cas à Bruxelles (34 %) et 55 cas en Wallonie (10%). Tous les cas pour lesquels le sexe est connu sont des hommes, âgés de 16 à 71 ans.
Les informations sur les symptômes sont connues pour 484 individus (89 %). Presque tous les patients (96 %) présentaient des lésions cutanées, qui étaient principalement dans la région anale-génitale. Environ 66 % présentaient des symptômes généraux tels que fièvre, malaise général, 30 % gonflement des ganglions lymphatiques, .....
Vingt-huit des 455 personnes (9 %) pour lesquelles l'information est connue ont été hospitalisées, 21 en raison du traitement (l'une d'entre elles avait un trouble immunitaire sous-jacent), deux parce que l'isolement à domicile n'était pas possible, et cinq pour lesquelles la raison était inconnue.
Il n'y a aucun décès.
Sur base des données actuelles sur la transmission présumée, il apparaît que le virus est principalement transmis par contact sexuel entre hommes (94 %). Moins d'un quart (n = 119, 28 %) de tous les cas a pu identifier un contact spécifique avec un autre cas confirmé. Les contacts sexuels dans le contexte privé ont été le plus souvent mentionnés (48 %). Environ une personne sur six a participé à un grand événement national ou à l'étranger, au cours duquel il y eu des contacts sexuels. Les saunas sexuels ou autres lieux facilitant les contacts sexuels ont été identifiés par 94 hommes (24 %). La participation à une fête ou autre activité sans relation sexuelle a été rapportée pour 24 personnes (6 %).
Vos commentaires