La rentrée scolaire approche à grands pas mais certaines écoles manquent toujours de professeurs. À Namur, on a même fait appel à un professeur pensionné.
À l'approche de la rentrée scolaire, Samuel Lessin a préparé sa classe. Cette dernière accueillera 24 élèves de deuxième année primaire. "Les enfants peuvent venir avec un plumier vide. Et nous, on se doit de préparer le matériel pour que les enfants puissent travailler dans de bonnes conditions", nous explique-t-il.
Son discours de rentrée est axé sur la motivation. Cette année, la rentrée sera marquée par quelques nouveautés : introduction des techniques manuelles, un peu de cuisine et surtout de l'éveil aux langues. "Apprendre aux enfants non pas à une langue, mais en tout cas découvrir qu'il y a d'autres langues et d'autres façons de vivre dans le monde", témoigne l'instituteur.
Christian Basia est quant à lui pensionné depuis l'an dernier. Mais avec 45 ans de carrière, il a décidé de rempiler afin de pallier le manque d'enseignants en école secondaire. "C'est un peu ma vocation, j'ai toujours aimé donner cours. Je viens ici un peu comme chez moi", confie-t-il.
Après une année de reprise des cours en présentiel, les professeurs veulent tourner la page et espèrent que les 730 élèves de l'établissement retrouvent rapidement leur rythme. "On voudrait bien revenir dans un système beaucoup plus stabilisé pour les élèves. Donc nos exigences ont un petit peu augmenté parce qu'on aimerait bien que les élèves rattrapent un niveau correct", éclaire Bruno Nicolas, professeur de religion.
Vos commentaires