Les coiffeurs (qui avaient repris leurs ciseaux le 13 février dernier) ainsi que les autres métiers de contact (qui avaient eux repris du service le 1er mars), ont été de nouveau contraints à la fermeture le 27 mars dernier. Il est ici question des salons de beauté, des salons de pédicure non médicale, des salons de manucure, des salons de massage, des barbiers, des tatoueurs et des salons de piercing.
Le prochain comité de concertation se tiendra ce mercredi. La reprise des métiers de contact pourra-t-elle se faire comme prévue le 26 avril? Les politiques devront trancher.
Au micro de Bel RTL, Laurence Wuylens, présidente de l'Union nationale de l'Esthétique et du Bien-être (Uneb), espère qu'aucun report ne sera fait. "Il faut absolument que l'on puisse rouvrir parce qu'il n'y a pas de fait précis qui nous montre qu'il y a plus de contamination chez nous. Quand vous voyez tous les investissements qui ont été faits, quand on reçoit une cliente par cabine, qu'il n'y a plus personne dans la salle d'attente, quand tout est désinfecté, il faut que l'on arrête le ridicule de la situation", indique-t-elle.
Avant de s'exclamer: "Ça suffit maintenant. On a mis des détecteurs C02, des appareils de purification d'air. On se croirait dans une salle d'opération quand on vient en institut de beauté".
L'Union des classes moyennes (UCM) a demandé lundi au gouvernement de "prendre la voie du déconfinement" à l'occasion du comité de concertation programmé mercredi. Elle plaide pour la réouverture des métiers de contact et des magasins le lundi 26 avril, ainsi que de l'horeca le samedi 1er mai. Selon l'UCM, le pic de la troisième vague a été dépassé "avant même que la fermeture des métiers de contact et la quasi-fermeture des magasins ne produisent d'effets éventuels".
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