A la question 'Comment êtes-vous venus ce soir?', les réponses diffèrent. D'un côté, les trois ministres de l'environnement expliquent avoir utilisé la voiture. De l'autre côté, les jeunes militants racontent avoir pris les transports en commun. Problème: cela leur a coûté plus cher que s'ils avaient emprunté la voiture. Une situation qu'ils dénoncent fermement. "Pour venir en train, à 4, on a payé 50 euros. On serait venu en voiture, on aurait payé 20 euros. Ce n’est pas normal. Ça veut dire qu’aujourd’hui, ça nous coûte plus cher de prendre le train que de prendre la voiture. Et là, vous vous pouvez agir directement", clame Benjamin Martin.
Les ministres présents sur le plateau s'accordent pour dire que des efforts sont à faire afin de réduire les coûts des transports. "Ça doit changer", admet la ministre Marie-Christine Marghem. Jean-Luc Crucke tient tout de même à justifier de tels tarifs. "Pourquoi ça coûte plus cher de faire déplacer un train? Si vous n’avez pas un volume très important, la mécanique coûte cher. Quelle mobilité veut-on pour demain?", souligne le ministre.
Au centre de leurs préoccupations, les jeunes citent le plastique, l'accumulation des déchets, la pollution de l'air, le coût élevé des transports publics, le régime fiscal favorable aux voitures de société ou encore l'absence de taxation du kérosène.
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