Pierre-Yves Jeholet, ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, était l'invité de Fabrice Grosfilley mardi matin, à quelques heures d'un nouveau comité de concertation (voir les détails).
"Ce qui est exponentiel, c'est le nombre de contaminations. Mais il est plus important de regarder le nombre d'hospitalisations et de personnes aux soins intensifs, parce que le virus continue à circuler, et on l'a toujours dit: il faut apprendre à vivre avec, il ne faut pas être alarmiste, il ne faut pas paniquer", a-t-il expliqué. Des mesures (voir notre article) pourraient entrer en vigueur "dès le 29 octobre, avant la semaine de la Toussaint".
Pas de fermeture
"Je vais être très clair: si on prend des mesures maintenant, c'est pour ne pas devoir fermer des secteurs. Secteur économique, culturel, évènementiel, sportif: il n'est pas question de restreindre des activités aujourd'hui. Pour les écoles, il est hors de question à ce stade de prolonger d'une semaine les congés de Toussaint. Pourquoi ? Parce que à un moment donné, par rapport à la situation sanitaire, il y a cet équilibre qu'on doit avoir dans les apprentissages des élèves. On a déjà subi beaucoup de choses, il y va de la santé mentale et psychologique des enfants". Il rappelle que "même infectés, ils ne développent pas de forme grave du virus".
Il y aura par contre "un débat avec les acteurs de l'enseignement" pour éventuellement changer les mesures dans les écoles (masque, hybridation "dont on ne veut pas", aération), "mais ce ne sera pas discuté aujourd'hui lors du comité de concertation".
Vos commentaires