L'allongement du tronc commun est soumis au vote ce matin en commission de l'éducation. Au micro de Bel RTL, Alda Gréoli, vice-présidente du gouvernement de la fédération Wallonie-Bruxelles présente les avantages d'une telle mesure.
Ce mardi, débute un marathon de trois jours pour adopter le Pacte d'excellence. D’abord débattu, le tronc commun sera ensuite soumis au vote à la commission de l'éducation du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
A cette occasion, Alda Gréoli, vice-présidente du gouvernement de la fédération Wallonie-Buxelles était l'invitée de Bel RTL. Interrogée par Antonio Solimando, Alda Greoli est revenue sur ce texte et sur les avantages que celui-ci présenterait. "C’est une chance de permettre aux enfants de développer leurs intelligences multiples.Dès la première maternelle, les enfants vont grandir en pouvant exprimer différemment leurs différentes intelligences", assure la vice-présidente.
L’entrée en vigueur de ce tronc commun inquiète cependant des préfets d’études. Certains craignent que l’allongement de ce tronc commun augmente le risque de décrochage scolaire. Au micro de Bel RTL, Alda Gréoli se veut rassurante. "Je peux comprendre que certaines personnes s’en inquiètent mais dans la réalité, c’est plutôt une chance d’accrocher les élèves au système scolaire par ces différentes formes d’apprentissage", indique-t-elle.
"Mettre l'enseignement technique sur un pied d'égalité"
Selon la vice-présidente, cet allongement est également une opportunité de rentre l’enseignement technique plus attractif. "Cet allongement est une chance supplémentaire pour mettre l’enseignement technique sur un pied d’égalité avec le reste", souligne-t-elle.
Selon le futur tronc commun, tous les élèves de la 3e maternelle à la 3e secondaire auront le même cursus. Les jeunes qui veulent suivre la filière de technique professionnelle ne pourront la choisir qu'après la troisième année du secondaire, soit à l'âge de 15 ans, donc une année plus tard qu'actuellement. Le but affiché de ce tronc commun est de "renforcer les savoirs de base et d’assurer un niveau de connaissances plus élevé pour tous les élèves".
"Lorsque quelqu’un veut être maçon et qu’on lui impose deux heures de latin par semaine, y-a-t-il vraiment un sens?", se demande notre journaliste Antonio Solimando. Ce à quoi Alda Gréoli rétorque: "Quand vous lui permettez de développer ses qualités techniques dans son cursus scolaire et que par ailleurs, vous lui permettez d’avoir une formation de base suffisante pour pouvoir réfléchir autrement sa carrière, lorsqu’il n’aura plus envie d’être maçon, je pense qu’on lui offre des chances".
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