La présence féminine sur le marché du travail connaît une évolution positive ininterrompue: elle est passée de 50% au milieu des années 90 à 67% en 2021, indique lundi Le Soir, citant un rapport sur la place des femmes dans le marché du travail présenté par la Banque nationale de Belgique (BNB) et le Comité supérieur de l'emploi.
Ce changement a permis de réduire l'écart entre le taux d'emploi des hommes et des femmes de 24 à 8 points de pourcentage en un quart de siècle environ, grâce à une présence accrue de ces dernières dans l'enseignement supérieur et au développement du secteur des services (tertiaire), où elles sont surreprésentées.
"Les femmes ajustent leur temps de travail"
Tout n'est pas rose pour autant, souligne le quotidien. Car une femme sur trois âgée entre 15 et 64 ans reste absente du marché du travail (pour un homme sur quatre). Un écart qui ne se creuse pas forcément lors de l'entrée sur le marché du travail mais plutôt avec la maternité et l'arrivée des enfants dans le ménage.
"La parentalité est un élément déterminant dans l'écart de genre", explique Maud Nautet de la BNB. "Ce sont principalement les femmes qui vont ajuster leur temps de travail ou leur carrière pour s'occuper des enfants."
De cette situation découle une série de conséquences : évolution salariale plus faible (l'écart salarial entre genres se chiffre à 8,5%.), recours accru au travail à temps partiel, promotion moins fréquente et par conséquent retraite moins élevée.
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