La crise énergétique s'invite aussi dans les kots. Bon nombre d'étudiants doivent composer avec des loyers et des charges plus importantes. Conséquences ? Ils sont de plus en plus nombreux à délaisser les kots privés.
Louis fait exception à la règle et maintenant, il le regrette. Le jeune étudiant avait un logement universitaire et l'a délaissé pour un kot privé. "On m'a prévenu que si l'année prochaine, je restais, les prix allaient sans doute augmenter par rapport à l'électricité." Effectivement, un autre étudiant a bien vu ses charges grimper. "Du coup comme le chauffage et l'électricité coûtent plus chers, les charges augmentent. Même les loyers ont été augmentés. Par exemple, moi, j'ai changé de kot parce que le loyer de celui que j'avais avant à très fort augmenter. Et là, on vient de sortir d'un état des lieux d'entrée et l'expert nous a dit que l'année prochaine, les prix allaient encore augmenter. C'est certain."
Conscient de la situation, l'UCLouvain met en avant ses logements universitaires. La seule alternative, selon elle, a l'augmentation des prix dans le privé. Anne-Michèle De Jonge, directrice du service d'aides explique : "Les étudiants se retrouvent avec des loyers parfois très importants, cela peut aller jusqu'à 600 euros pour une chambre de 12 m2. Dans les kots privés, l'augmentation est là. Même si on ne peut pas généraliser (il y a des propriétaires qui restent tout à fait corrects). Certains en profitent."
Le service d'aides a renforcé ses effectifs, il s'attend à de nombreuses demandes d'étudiants paniqués. À Louvain-la-Neuve, un millier d’étudiants bénéficient déjà d'une aide au logement. 3.000 demandes d’aide financière ont été déposées.
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