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"Les variants ne mettent pas en cause notre politique de vaccination"

"Les variants ne mettent pas en cause notre politique de vaccination"
 
 

(Belga) "Le variant indien ne va pas induire une variation dans notre politique de vaccination", a indiqué vendredi le porte-parole interfédéral de la lutte contre le Covid-19, Yves Van Laethem, lors du point presse de l'Institut de santé publique Sciensano et du Centre de crise.

"Les mutations du variant indien sont assez proches de celles des variants sud-africain et brésilien, contre lesquels il faut plus d'anticorps", a expliqué l'infectiologue. "On sait, par une étude qui doit être confortée par d'autres, que le sang des personnes vaccinées devrait pouvoir inhiber convenablement ce virus." "Cela reste donc à confirmer, mais nous ne sommes pas particulièrement inquiets au sujet du variant en question", a-t-il résumé, préconisant tout de même d'éviter qu'il n'arrive en nombre en Belgique. Au sujet de l'objectif d'une couverture vaccinale de 70% de la population, l'idée n'est pas selon lui "d'atteindre les 70% et puis de s'endormir". "Il faudrait un strict minimum de 70% pour essayer d'avoir une immunité collective. Mais le plus, c'est le mieux. Il faut aller le plus haut possible vers les 100%." La directrice du centre de vaccinologie de la KU Leuven, Corinne Vandermeulen, plaidait jeudi soir sur la télévision régionale ROB TV pour viser une immunité de groupe de 90% plutôt que de 70%. "Si nous atteignons 70%, le virus peut encore circuler dans 30% de la population, soit plus de 3 millions de personnes pour la Belgique. Vous courez ainsi le risque que le virus continue à circuler dans la population et qu'il ait la possibilité de muter. Cela peut à son tour entraîner l'apparition de nouvelles variantes, contre lesquelles le vaccin ne pourrait offrir qu'une protection moindre", alertait-elle. (Belga)


 

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