Les vacances à l'étranger sont interdites jusqu'au 1er avril. Cette décision qui est loin de faire l'unanimité. Frédéric, un Liégeois, ne peut plus aller dans sa maison en France. Il était sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche pour exprimer son mécontentement.
Le maintien ou non des différentes règles prolongées vendredi dernier jusqu'au 1er avril sera décidé à l'issue d'une nouvelle évaluation au Comité de concertation du 26 février prochain, a tenu à rappeler vendredi le cabinet du Premier ministre Alexander De Croo, peu après l'inquiétude exprimée par la Commission européenne sur l'annonce par la Belgique de la prolongation de son interdiction des voyages non-essentiels.
"C'est regrettable"
Frédéric, habitant de Liège, a une seconde résidence et un bateau à Dieppe, une commune française située dans le département de la Seine-Maritime. Mais à cause de la fermeture des frontières, le Liégeois n'est plus autorisé à y aller. Une situation qu'il trouve regrettable. "On m'empêche de jouir d'un bien que nous avons alors que nous restons dans notre bulle familiale constamment", dit-il sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche. "C'est regrettable qu'on ne puisse pas quitter la maison à Liège dans notre bulle, monter dans la voiture et aller dans la maison de campagne dans notre bulle", ajoute Frédéric, précisant que son bien est totalement isolé. Ce dernier comprendrait qu'on lui demande de faire un test PCR lors des entrées et sorties.
L'interdiction des voyages non-essentiels à l'étranger pourrait être levée avant le 1er avril, ont indiqué Elio Di Rupo et Petra De Sutter sur le plateau de l'émission. Une évaluation de cette mesure aura lieu lors du prochain comité de concertation prévu le 26 février, ont-ils rappelé, complétant les propos tenus vendredi par le Premier ministre Alexander De Croo.
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