Alors que l’hiver n’est pas encore installé, les prix de l’énergie sont en très forte hausse avec des conséquences inattendues sur le pouvoir d’achat des Belges. Comment vont-ils faire amortir l’impact de la crise énergétique ? Dans notre Edition Spéciale RTL Info, pour la première fois depuis le début de la crise, le Premier ministre Alexander De Croo est face à des citoyens belges inquiets et durement impactés. Il répond à leurs interrogations et leurs craintes.
Le Premier ministre Alexander De Croo répond aux questions des Belges lors d'une édition spéciale. Il fait la rencontre de Delphine et Gabriel, un couple originaire de Liège. Via le bouton orange Alertez-nous, ils dénoncent une importante facture de régularisation de gaz et électricité. "On a reçu notre décompte. Quand on voit les acomptes pour les prochains mois, on est à presque 1.200€ par mois. C'est infernal. On ne saura pas payer ce montant. On va droit dans le mur avec des factures pareilles. C'est pour tout : les courses, le carburant pour aller travailler ou se déplacer. Il est temps que les choses bougent. On a réduit le temps des douches, on surveille un peu plus les enfants. La douche c'est 3 minutes et pas plus. On coupe l'eau pendant qu'on se savonne. Pour le chauffage, on est redescendu à 18 degrés mais pour une maison, c'est pas tenable. Les comptes sont très bas", souffle Delphine.
De son côté, Gabriel interpelle le Premier ministre : "Qu'attendez-vous pour réagir réellement ? Une émeute ?"
Alexander De Croo dit comprendre les difficultés auxquelles le ménage est confronté. "Vous avez dit que vous aviez peur de terminer sous un pont. Ça, clairement pas. Un exemple: vous êtes propriétaire, j'imagine que vous payez encore des hypothèques. Là, il y a une possibilité. Et on a un accord avec les banques pour dire: 'Pendant une certaine période, je ne paie pas'. On ne va pas accepter que des gens partent de leur maison parce qu'ils ne peuvent pas payer leur hypothèque. Il y a un accord avec les banques", a répondu le Premier ministre. Avant d'ajouter: "Je comprends que c'est extrêmement compliqué. On ne va pas laisser les gens dans le froid. S'il y a des problèmes graves, il y a plein de mécanismes sociaux qui existent".
Vos commentaires