Pour 20 % des travailleurs, la pause de midi en extérieur est malheureusement devenue impayable en raison de l’inflation. C’est une étude menée par Edenred, émetteur de titres repas, qui le montre. La sacro-sainte pause-déjeuner est majoritairement (57 % des travailleurs) composée d’un repas préparé à la maison (tartines, salades, etc.).
L’inflation pousse le prix des sandwiches à la hausse. Noémie l’a constaté : "Moi je paye avec mes chèques-repas mais ça part très vite". Et si ces hausses de prix continuent encore, "je vais changer mes habitudes, je viendrai moins souvent à l’extérieur, mais pour l’instant je tiens encore comme ça", confie Noémie.
Mais pour d’autres personnes, les choses sont plus compliquées. Davantage de travailleurs apportent donc leurs tartines ou leur plat préparé à la maison au bureau. Les snacks et sandwicheries constatent une moindre fréquentation. Certains établissements ont même dû fermer.
Le plus gros problème, c'est le pouvoir d'achat
"La hausse des prix est vraiment partout et nos entrepreneurs ne savent faire qu’une seule chose, c’est répercuter vers le consommateur la hausse des prix. Malheureusement, on n’a pas le choix, pour survivre. Et on voit qu’il y a une érosion de la clientèle. Certains clients viennent avec leurs tartines et mangent au boulot, au détriment de nos petits entrepreneurs. Le télétravail a détruit toute une partie de ces établissements et à côté de ça maintenant que le retour au travail est là, ce sont les clients qui ne sont plus là. Le plus gros problème, c’est le pouvoir d’achat", souligne Fabian Hermans, l’administrateur délégué de la Fédération Horeca Bruxelles.
64 % des répondants à cette étude pensent qu’ils pourraient améliorer leur alimentation le midi s’ils avaient un pouvoir d’achat plus important. La majorité (57%) des travailleurs souhaiterait obtenir cette hausse du pouvoir d’achat, via une augmentation nette de leurs chèques-repas.
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