Christie Morreale, mais aussi plusieurs parlementaires, sont revenus sur cette somme très démocratique. Mais comment peut-on manger sainement à ce prix?
À la suite de la publication d'un livre-enquête mettant en lumière les pratiques du groupe Orpea, la ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale, a chargé l'Agence wallonne pour une vie de qualité (Aviq) de procéder à des inspections inopinées dans les 18 maisons de repos gérées par la société en Wallonie.
À ce jour, 12 maisons de repos ont été inspectées. Sur ce nombre, l'Aviq a remis un avis positif pour 8 institutions, un avis plus mitigé pour 2 et un avis très préoccupant pour un établissement. "Ces informations sont celles dont je dispose à ce stade. Les investigations se poursuivent", a souligné la ministre selon qui "tous les faits qui sont et seront portés à notre connaissance feront l'objet d'un suivi par les services d'inspection de l'Aviq".
Parmi les points soulevés en commission du parlement wallon, le prix de la nourriture dans les établissements Orpéa. Au micro de notre journaliste Michael Menten pour RTLINFO, Christie Morreale a évoqué des coûts réduits à 7, 6 euros, et qui descendent même parfois jusqu'à 3,75 euros, selon des témoignages recueillis auprès de membres du personnel des établissements Orpéa. "Je ne comprends pas comment on peut nourrir une personne en ayant un petit déjeuner, un dîner, un souper et un goûter pour ce prix-là", a lancé la ministre.
Si Christie Morreale a rappelé que les frais d'hôtellerie étaient à la charge des résidents, elle a exprimé la volonté des autorités régionales de s'emparer de ce sujet. "Bien qu’on n’intervienne pas spécifiquement sur ce volet-là, on essaye de trouver des moyens de s’assurer qu’il y ait des contrôles qualité qui permettent à tous les résidents d’avoir des repas de qualité et en quantité suffisante".
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