En cette journée internationale de lutte pour les droits des femmes, le CHU Saint-Pierre met à l'honneur son personnel féminin, c'est à dire les 2/3 de ses effectifs. Pas de distribution de fleurs, ni de chocolat, ce serait évidemment hors sujet. Dans cet hôpital bruxellois, on reconnaît la qualité de leur travail. Il y a d’ailleurs une parité entre hommes et femmes au niveau hiérarchique.
A l’hôpital Saint-Pierre, six postes de direction sur onze sont occupés par des femmes. Il y a 50% de femmes à la tête des services et au sein du conseil médical. Pour obtenir cette parité, il n’y a pas de stratégie de recrutement, pas de quotas, ni d’exclusive.
C'est la fonction qui prime, pas le sexe
"On ne va pas exclure un sexe ou un autre pour avoir une parité, certainement pas", clarifie tout de suite Isabelle Loeb, le directeur général médical. La règle est d’ailleurs toute simple. "C’est la fonction d’abord et le fait d’être un homme ou une femme importe peu."
C’est donc naturellement que l’équilibre homme-femme s’est réalisé. "Parfois quand on regarde, on se dit ‘tiens, on a ici à Saint-Pierre, une parité assez exceptionnelle au niveau médical et au niveau de la direction générale, c’est comme ça. Et c’est vrai qu’on est très contents. Mais, si on avait 2/3 d’hommes, on fonctionnerait avec 2/3 d’hommes", précise-t-elle.
Une question de temps
Il n’y a pas encore de parité dans toutes les directions hospitalières du pays, mais c’est peut-être une question de temps. "Il y a quand même encore beaucoup de femmes qui n’entament pas de carrière hospitalière, qui sont quand même des carrières qui sont peut-être plus lourdes et plus contraignantes, qui laissent peut-être moins de facilités dans l’aménagement du temps. Je crois qu’avec le temps, on va arriver à une parité quasi totale dans tous les hôpitaux, peut-être même qu’un jour il y aura beaucoup plus de femmes", souligne Isabelle Loeb, la directrice Générale Médicale du CHU Saint-Pierre.
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