Aux Etats-Unis, le président Joe Biden a annoncé il ya quelques jours que les personnes totalement vaccinées ne doivent plus porter le masque ni à l'extérieur, ni à l'intérieur. Cela concerne plus d'un tiers des Américains. Et en Belgique, à quand la fin du masque ? Frank Vandenbroucke, vice-premier ministre et ministre de la Santé était l'invité de l'émission "C'est pas tous les jours dimanche".
"Pas pour aujourd'hui", a-t-il répondu d'emblée à la question avant de développer: "Le masque nous protège dans les espaces publics, dans les transports en commun, dans les magasins. C'est une protection qui reste nécessaire. Si on a suffisamment de personnes qui sont deux fois vaccinées, donc totalement protégées, alors ca peut prendre fin", estime Frank Vandenbroucke évoquant un espoir pour septembre ou octobre.
Le ministre a mis en avant une exception: "Quand il y a une rencontre entre amis et que toutes les personnes ont été vaccinées deux fois, alors on peut dire que le masque n'est plus nécessaire. Mais pas dans les espaces publics."
Une astuce qui passe mal
Lors du dernier comité de concertation, les autorités ont publié une liste de 10 astuces pour aider la population à vaincre le virus. Par celles-ci, l'une fait référence au port du masque.
"Tout votre groupe vacciné ? Vous pourrez alors vous passer du masque" est-il écrit. Certains y ont vu une différence de traitement entre les personnes vaccinées et celles qui ne les sont pas, une forme de discrimination. "Il faut rester logique. Dans l'espace public on ne peut pas faire la différence. Mais dans la vie privée, oui. Il n'y a actuellement qu'un quart des Belges qui ont été vacciné complètement", a rappelé le ministre.
Bruxelles se penche sur le port du masque
Par ailleurs, les bourgmestres de la capitale se rencontreront au cours de la semaine à venir pour analyser les conséquences des mesures décidées par le Comité de concertation. Il y sera notamment question du maintien ou non de mesures spécifiques à la Région-ville, dont celle du port obligatoire du masque dans l'espace public. Pour Frank Vandenbroucke, il est peut-être "prématurée de prendre ce type de décisions."
Pour la rentrée de classes en septembre, certains parents ou enseignants en réclament une sans masque. Le ministre de la Santé indique qu'une évaluation sera réalisée.
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