Alexander De Croo, Premier ministre, a fait son traditionnel discours inaugural précédant de nouvelles annonces visant à freiner la propagation du coronavirus dans notre pays. Ce 22 décembre, à la veille des fêtes de fin d'années, il avait à nouveau sa mine grave, celle qui annonce des mauvaises nouvelles (voici le résumé), à l'issue d'un nouveau comité de concertation entamé à 14h...
D'abord, les bonnes nouvelles. "Nous avons proposé une série de mesures ces dernières semaines, et cela a aidé: le nombre de contaminations diminue. Nous avons constaté que hier, les nouvelles contaminations étaient 63% inférieures à ce que l'on a vu au début de ce mois. C'est important, car la pression diminue pour les médecins et les hôpitaux", a-t-il commencé par dire.
Plus prudent que jamais
"Mais malgré ces bonnes nouvelles, il y a des raisons de s'inquiéter. Il y a un grand danger qui nous menace: le variant omicron. Il y a beaucoup d'incertitudes, mais ce que nous savons déjà, ce ne sont pas des bonnes nouvelles. Le taux de contagiosité est bien supérieur. Ce variant omicron se répand plus vite que le variant delta, qui était déjà plus rapide. Les experts estiment que ce variant sera bientôt dominant dans notre pays. Aujourd'hui déjà, près de 30% des personnes positives qui font un test sont contaminées avec le variant omicron". Donc, "une chose est sûre, il faut être plus prudent que jamais".
Une vie normale "après les vacances de Pâques" ?
Dans nos hôpitaux, "la pression a diminué, mais la diminution de charge reste très faible. Et confrontés à un nouveau variant, nous devons être très, très prudent actuellement. Finalement, l'objectif est de ralentir la propagation du variant, et d'être sûr qu'on peut reprendre une vie normale dans les écoles après les vacances de Pâques".
Alexander De Croo a terminé en rappelant que "le booster, la troisième dose, nous donne un renfort pour lutter contre ce variant". Il espère que la plupart des Belges (600.000 l'ont déjà fait) iront se faire vacciner à nouveau dans les prochaines semaines. "Rien n'est plus important".
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