Demain, le Comité de Concertation doit décider des nouvelles mesures en vue de l'été. Des assouplissements sont espérés par les clubs sportifs, qui doivent faire face à des formules de plus en plus intenables.
Depuis déjà plusieurs mois, la pratique du sport est devenue très réglementée. La faute au covid-19, qui a privé de nombreux jeunes, notamment, de compétitions et d'entraînements. Toutes les disciplines ne peuvent d'ailleurs pas se relancer tant que la pratique en intérieur n'est pas élargie.
Pour comprendre la difficulté des clubs, nous avons rencontré des membres de la FACT Futsal Academy de Grez-Doiceau. Là-bas, le mini-foot a dû se réinventer, alors que les salles sont toujours inaccessibles aux jeunes au-dessus de 10 ans. "On se retrouve sur un grand terrain, nous ne sommes plus du tout en salle. Le matériel change, les goals sont différents, on a dû investir aussi au niveau des ballons", nous raconte Jonathan Vandeloise, entraîneur.
Une situation qui a compliqué sérieusement la tâche. Comme nous l'explique Adam Kamil, jeune joueur du club, certains ont déjà jeté l'éponge. "Les championnats en club ont été annulés, alors qu'on joue au foot principalement pour ça, pour la compétition. Cela met beaucoup de limites, il y en a qui ont arrêté, ils étaient dans un creux et le covid les a mis KO, ils ont arrêté complètement", témoigne-t-il.
Tous se mettent d'accord sur l'importance d'un assouplissement afin de ne pas démotiver tout le monde et d'offrir une aération à ces jeunes. Selon certains parents, cela devient même urgent de réautoriser un accès élargi au sport. "Pas d'activité sportive, ça les isole", affirme Abdeltif Kamil, papa d'un joueur. "Cela devient la culture de la console. Un petit peu de sport et de la console, il a ses copains de la console. Je trouve ça inquiétant".
Reste à savoir ce qu'en dira le comité de concertation, prévu demain et très attendu par le monde du sport.
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