En France, les moins de 55 ans vaccinés contre le Covid-19 avec une première dose d'AstraZeneca auront leur deuxième avec un autre vaccin, Pfizer ou Moderna, a annoncé vendredi la Haute autorité de santé (HAS).
Que va-t-on faire en Belgique ? Yves Van Laethem s'est exprimé à ce sujet lors de la conférence de presse de ce vendredi.
"Comme le savez, le vaccin Astrazeneca appelle normalement une 2e dose 12 semaines après la première dose. Au vu des dates où nous avons administré les premières doses dans notre pays, cette 2e dose ne devrait, selon les régions, être administrée qu’entre début et mi-mai, dans 3 à 4 semaines. Actuellement, il y a eu des recommandations de l’EMA (Agence européenne des médicaments) de tenir compte d’un certain nombre d’effets secondaires extrêmement rares mais sévères, que la vaccination pourrait entraîner. Au vue de ces rares cas d’effets secondaire qui pourraient être liés à la vaccination, certains pays ont décidé de modifier les tranches d’âges pour lesquelles le vaccin Astrazeneca sera administré. C’est le cas de la Belgique qui a décidé d’administrer ce vaccin à des personnes de plus de 55 ans."
Que fait-on pour la 2e dose ? Certains pays ont déjà décidé qu’ils allaient opter pour un changement et donner un vaccin ARN (Pfizer ou Moderna), comme l’Allemagne et la France.
"Il faut souligner que le pays qui a le plus d’expérience dans l’emploi du vaccin Astrazeneca, la Grande-Bretagne, n’a pas pris cette position. Elle vaccine pour la 2e dose avec un vaccin Astrazeneca pour les personnes qui n’ont pas eu de problèmes avec la 1ère dose. La Grande-Bretagne a déjà employé plus d’un million de doses en tant que 2e dose. 200.000 de ces doses ont été administrées à des personnes de moins de 55 ans. Sur le plan médical, selon certains experts, si on n’a pas eu de problème lors de la 1ère dose, on ne devrait pas avoir de problème lors de la 2e dose. D’autres experts soulignent que ça reste hypothétique, ce qui explique pourquoi les Etats fonctionnement différemment. En Belgique, nous avons décidé d’obtenir plus d’informations sur ce qui se passe en Angleterre, et sur des études qui ont lieu depuis janvier. On attend ces données sur l’emploi de différents vaccins sur une personne. On ne sait pas encore si elles seront disponibles avant le début du mois de mai."
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