Une enquête de police auprès de l'officier belge de liaison de la police en poste à Istanbul (Turquie) a démontré que celui-ci croulait sous le travail. Cet homme, qui aurait été trop lent à réagir dans le dossier du terroriste Ibrahim El Bakraoui selon le ministre de l'Intérieur Jan Jambon (N-VA), va recevoir du renfort, rapporte samedi Het Laatste Nieuws.
Depuis Istanbul, Sébastien Joris doit transmettre de façon minutieuse les informations dont il dispose à la police belge. Après les attentats de Bruxelles, le ministre Jambon l'avait pointé du doigt car il aurait réagi beaucoup trop tard à des éléments signalés par les Turcs au sujet d'Ibrahim El Bakraoui. Cette affaire a connu des développements en Turquie-même la semaine passée.
Une enquête de police, qui a duré au moins 16 heures, y a ainsi été réalisée. Le rapport est truffé de lamentations de l'officier de liaison sur la lourdeur des procédures et des problèmes de toutes sortes. Son collaborateur administratif et lui doivent à eux seuls gérer des centaines de dossier par an, se plaint-il notamment.
Depuis, la commissaire générale de la police Catherine De Bolle a décidé d'octroyer au moins un collaborateur supplémentaire à Sébastien Joris. Sollicité, celui-ci n'a pas souhaité réagir. Il prépare actuellement sa défense car il sera bientôt entendu par la commission d'enquête parlementaire consacrée aux événements du 22 mars.
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