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Les proches des terroristes des attentats de Bruxelles se confient: "Quand j'ai vu les images, j'étais sous le choc"

 
 

Ce soir, à 19h45, le magazine "Reporters" vous propose des témoignages inédits des proches et connaissances des terroristes qui ont frappé la capitale. Qui sont ces hommes qui se sont radicalisés, dont certains sont nés à Bruxelles et comment en sont-ils arrivés-là?

Nos journalistes ont enquêté sur la trajectoire de quatre d’entre eux : Abdel Hamid Abaaoud, Brahim Abdeslam et son frère Salah et enfin Najim Laachraoui, kamikaze de l’aéroport de Bruxelles-National. Qui sont ces hommes, quelle a été leur vie, comment se sont-ils radicalisés au point de devenir des monstres ? "Quand j’ai vu les images, j’étais sous le choc, je n’y croyais pas. Qu’est-ce qui fait qu’il a basculé ?" confie un proche qui témoigne. "Comment il a pu s’enlever de la tête qu’il prenait la vie de quelqu’un qui avait peut-être une famille, une femme, une chérie, un enfant ? Comment on a pu lui enlever ça ? Et lui dire que cette personne c’est… C’est un ennemi !" nous dit un autre.


"Il y a comme élément déclencheur souvent un échec, une rupture amoureuse"

Pour la population, une question subsiste, et continue de susciter l’incompréhension : qu’est-ce qui fait que ces jeunes, à un moment, commettent un acte irréparable ? "Il y a comme élément déclencheur souvent un échec, une rupture amoureuse, un travail qui n’a pas été obtenu ou bien un diplôme raté. Il y a souvent, et c’est arrivé à beaucoup d’autres jeunes qu’eux, un élément comme un sentiment d’échec, des difficultés à prendre place aussi dans leur famille, ce qui est propre à beaucoup de jeunes qui ne sont pas musulmans" répond un spécialiste. Un mal-être, mais surtout une rencontre, qui peuvent faire basculer définitivement la personne.

"Et alors à un moment donné quelqu’un recrute. Ils rencontrent quelqu’un qui a l’air d’être un sage, un maître qui connait bien les sens de la vie, qui connait bien la psychologie de l’adolescence et qui leur tient un discours un peu manichéen et très convaincant, qui leur donne le sentiment que s’ils se sacrifient pour cette noble cause, ils pourront aller tout droit au paradis" ajoute le spécialiste.

Najim Laachraoui a suivi des cours dans l’école catholique de la banlieue bruxelloise. Un de ses professeurs a conservé une dissertation rédigée sept ans avant son passage à l’acte à l’aéroport de Bruxelles. "C’est un devoir qui date de mars 2009. On a dans ce discours-là clairement un discours qui est déjà extrêmement critique par rapport au modèle occidental. Il y a au minimum du ressentiment, une colère qui est latente", dit-il, le devoir en question sous les yeux.

Un reportage à retrouver ce soir, à 19h45 sur RTL-TVI.


 

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