A partir de ce dimanche, les ministres de la santé et de l’éducation du pays ont recommandé à tous les parents dont les enfants sont scolarisés de les tester avant de les envoyer à l’école, à l’aide d’un autotest via écouvillon dans le nez, et à leur frais. Le but : limiter la propagation du virus dans les classes et donc l’arrêt des cours pour cause de quarantaine.
Depuis, de nombreux parents ont manifesté leurs critiques : en raison du coût sur le long terme que cette stratégie représente pour les familles. Ou à cause de la difficulté à pratiquer ce genre de tests sur de jeunes enfants, et la douleur que cela peut leur octroyer. Pourtant, d’autres solutions existent.
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En mars, un projet pilote avait été mené dans 20 écoles francophones, pour réaliser à l’école des tests salivaires, sur les enfants de maternelle et primaire.
Le projet a été abandonné par la Ministre francophone de l’éducation Caroline Désir, parce que ces tests étaient trop coûteux (46 euros pièce) et nécessitaient de la main d’œuvre dans les écoles (charge pour les directeurs d’école). Pourtant, ils avaient l’avantage :
-d’être réalisés à l’école et donc de ne pas dépendre du bon vouloir des parents
-de coûter à l’Etat plutôt qu’aux familles consciencieuses
-d’être moins intrusifs et douloureux que des écouvillons dans le nez des enfants.
A l’étranger, selon les observations de la Ligue des familles, la France, la Suisse, l’Autriche, l’Allemagne par exemple, organisent elles-mêmes le dépistage préventif des enfants. Dans certains de ces pays, on utilise aussi d’autres moyens moins intrusifs que le coton tige dans le nez : la sucette PCR, par exemple.
Quant au coût jugé exorbitant par les politiques, l’Université de Liège, affirme pouvoir proposer les tests salivaires au coût de 15 euros par classe (20 élèves). Soit moins d’un euro pièce.
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