La crise du coronavirus laisse aussi des traces dans les rues et dans la nature. On ne compte plus les gants, les masques ou les mouchoirs usagés, jetés à même le sol. Une commune wallonne sur deux constate même une augmentation de ce type de pollution.
Avec la crise sanitaire, de nouveaux types de déchets se retrouvent dans l'espace public : gants, masques et mouchoirs usagés, jetés principalement dans les parkings des grandes surfaces, dans les arrêts de bus et autour des poubelles publiques.
"On remarque que les gens se débarrassent de leurs déchets mais ne veulent pas aller jusqu'à la poubelle à proprement parler et donc le déchet tombe souvent à côté de la poubelle, explique Valérie Cartiaux, porte-parole de l'asbl Be Wapp. Et donc, pour les ouvriers communaux, il s'agit alors de ramasser le matériel par terre, et c'est plus problématique".
Tous ces déchets potentiellement contaminés doivent être ramenés à la maison. "La consigne est très claire : il faut ramener les déchets usagés potentiellement contaminés dans sa poubelle ménagère parce que c'est l'endroit le plus sécurisé pour tout le monde".
Deux communes sur trois estiment que les poubelles publiques sont de plus en plus utilisés pour mettre des déchets qui ne devrait pas s'y trouver. Autre constat : les dépôts clandestins sont en augmentation.
"Le confinement a fait qu'on a beaucoup de nettoyé durant cette période, on a fait des rangements et on a parfois choisi la la facilité en se débarrassant près de chez soi de de tout ce qu'on souhaitait évacuer, parce qu'on n'a pas toujours la place de stocker chez soi", ajoute Valérie Cartiaux.
L'ASBL Be Wapp lance une campagne pour sensibiliser la population à une meilleure gestion de ses déchets.
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