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Bruno consacre tout son temps à son agence immobilière: "C'est quelque chose qui nous prend aux tripes. On y pense 24 heures sur 24"

 
 

Un entrepreneur travaille en moyenne 55 heures par semaine. C'est ce que démontre une étude qui s'est penchée sur le quotidien de ces indépendants qui ont décidé de lancer leur propre entreprise. Ils travaillent souvent le soir, et le week-end, et pensent toujours au boulot le soir venu. Jimmy Meo et Benoit Demaret ont rencontrés deux indépendants concernés pour le RTL info 13h.

Bruno est agent immobilier depuis 3 ans. Sa vie est rythmée par  les visites de maison et appartements à vendre: le matin, le soir et parfois le week-end. Son emploi du temps se doit d'être flexible.

"En général, les gens veulent visiter quand ils sont en congé, tranquilles, quand ils n'ont pas les enfants donc c'est souvent le samedi, le dimanche, en soirée, les jours fériés. C'est pour ça que nos horaires sont très variables. On doit travailler pratiquement tout le temps", explique Bruno Laurent, agent immobilier à La Louvière.

Un travail "qui prend aux tripes"

En moyenne, un entrepreneur travaille de 7h50 à 19h30, soit 55 heures par semaine. 65% d'entre eux travaillent au moins une soirée, et 61% presque tous les week-ends. Ce n'est donc pas étonnant qu'ils soient encore 60% à penser à leur travail lorsqu'ils se mettent au lit.

"C'est quelque chose qui nous prend vraiment aux tripes et on y pense 24 heures sur 24, que ce soit en week-end, en soirée, en jour férié, on est toujours alertes", ajoute encore Bruno.

Puisque la vie de 44% des entrepreneurs est affectée par le travail, Stéphanie a quant à elle décidé, d'installer les bureaux de son agence de voyage à son domicile.

"La vie privée en pâtit parce la vie professionnelle est présente tout le temps. On est connecté donc les mails arrivent constamment, on répond au téléphone dès qu'il sonne. Malheureusement, on ne sait pas faire autrement: on reste disponible pour les clients", déclare Stéphanie Debeyst, voyagiste indépendante

Selon cette étude, c'est la partie administrative et les facturations qui coutent aux indépendants belges beaucoup trop de temps. 


 

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